de quoi s'agit 'il ?

Ce que nous avons "éveil émotionnel et relationnel" consiste dans le renforcement des compétences psychosociales des enfants et des jeunes. 

 

Nous proposons régulièrement des stages et des ateliers à l'année

Pour cela, nous travaillons régulièrement, avec Mme BELHADJ BENZIANE Orlane, psychopraticienne et éducatrice, elle anime les différents stages et ateliers à ce sujet. 

 

 

(Définition OMS, 1993)

 

« Les compétences psychosociales sont la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne (…) les compétences psychosociales ont un rôle important dans la promotion de la santé et du bien-être physique, mental et social ».

 

 

 

Les dix compétences sont présentées en cinq couples :

 

savoir résoudre des problèmes et savoir prendre des décisions,

 

avoir une pensée créative et avoir une pensée critique,

 

savoir communiquer efficacement et être habile dans les relations interpersonnelles,

 

avoir conscience de soi et avoir de l’empathie pour les autres,

 

savoir gérer son stress et savoir gérer ses émotions.

 

Quels sont les enjeux des compétences psychosociales ?

 

Les CPS ont été définies dans le cadre de l’OMS avec un but de responsabilisation face à la santé. Elles se retrouvent pour cela souvent cantonnées à la sphère éducative et à la santé/bien-être alors que ses influences et bénéfices sont plus vastes puisqu’elles sont essentielles au bon développement global de la personne. Elles recouvrent en effet un champ très vaste et sont avant tout sociales, cognitives et émotionnelles. Elles constituent donc l’un des facteurs fondamentaux de détermination des comportements et partant de là, sont effectivement la pierre angulaire de tout programme de promotion de la santé.

 

 

 

Il est avéré par les études scientifiques que des comportements à risque pour la santé tels que la prise de substances psychoactives, les comportements violents ou les rapports sexuels à risque (non protégés) sont plus fréquents lorsque leurs auteurs ont des CPS peu développées. De faibles CPS sont un déterminant majeur de ces conduites, elles-mêmes à l’origine de maladies ou de situations délétères : addictions, infections sexuellement transmissibles, grossesses non désirées, troubles des conduites, etc. On parle alors des CPS comme de « déterminants de déterminants » (causes of the causes, en anglais). Développer les CPS apparaît donc comme un levier majeur pour prévenir des problèmes d’addiction ou de santé mentale.

 

On ne peut concevoir de développer des compétences psychosociales indépendamment de leur mise en pratique, mais aussi indépendamment les unes des autres. Par exemple, aider un jeune à s’affirmer est indispensable à son intégration sociale, mais cela doit s’inscrire parallèlement dans une conscience de l’autre si l’on veut éviter des comportements intolérants, voire asociaux. Le pédiatre Jacques Fortin souligne ainsi qu’une hyper estime de soi, sans compétence sociale développée, conduit à un égocentrisme, source de difficultés relationnelles et adaptatives.